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ISBN : 979-10-96852-23-9

Broché, 210/135, 100 pages

Dépôt légal BnF juin 2021

Prix : 15

Distribué par l’Harmattan

ÉDITIONS BORROMÉES

UNE ÉCRITURE DE OUF !

15€Prix
  • La demande de publication de textes par deux auteures,

    MARION WHYTE et LUDIVINE FRANÇOIS

    a posé de nombreuses questions au lecteur, au médecin, au psychanalyste, à l’éditeur. Trois interrogations surgissaient :

     

    Qu’apporte la folie à l’écriture?

    Qu’apporte l’écriture à la folie?

    Qu’apportent ces textes au lecteur ?

     

    Ces questions interrogent bien d’autres écrivaines ou écrivains, connus ou familiers, celles et ceux qui emplissent les rayons de nos bibliothèques et d’autres qui débordent des têtes de gondoles des librairies. Sont-ils tous et toutes plus ou moins folles et fous pour prendre la plume?

     

    UNE ÉCRITURE DE OUF!

    Aux dépens d’une écriture de fou, de fous, ou simplement de la folie? Ouvrir un livre, c’est toujours une aventure, surtout si c’est un essai au titre flou. Pourquoi l’usage du verlan? Il peut paraître argotique et vulgaire, ludique et désinvolte, marginal et communautaire ou hermétique et obscur. Il est un langage social, essentiellement parlé, en extension aujourd’hui grâce au Rap et aux SMS, utilisé pour exprimer une identité jeune et métissée.[1]La fonction littorale, fil rouge de cet essai est un métissage de la langue à lalangue.

    Parler ou écrire le verlan, c’est dire ou écrire à l’envers pour affirmer et masquer sa différence, sans être une langue étrangère, avec humour, dérision et prétention d’occuper une place d’exception hors norme, sinon en marge. Écrire l’envers du décor, c’est décrire le corps à l’envers, à l’encontre de l’écriture convenue et attendue : le corps retourné, exposant sa doublure — l’autre je, le pseudo – affichant son métissage — le normal et le pathologique littoralisés aux contours de l’être du sujet — Le sujet du livre : celui qui écrit et ce qu’il écrit, dans l’éclatement de l’auteur et du récit.

    Le titre s’accrochait donc résolument à ce livre comme la couverture de la duplicité, de l’ambiguïté et de la gravité rendue à l’Homme,[2] dans un désir d’espérance.

     

     

     

    [1] Définition du verlan, Wikipédia.

    [2] C. Melman, l’Homme sans gravité, jouir à tout prix, Denoël, 2002.

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